Paupières : quand et comment les opérer ?

21 juillet 2019

chirurgie paupieres

Opération des paupières  ?

Le processus naturel de vieillissement du corps humain altère tous ses organes, des plus profondément dissimulés aux regards jusqu’aux plus visibles, comme notre peau qui, avec l’âge, perd en fermeté et en élasticité. Cette obsolescence génétiquement programmée se manifeste au niveau de la forme du visage, de ses contours qui ont tendance à s’affaisser, mais aussi au niveau des paupières dont la peau est déjà particulièrement fine et fragile dès le départ dans la vie.
Avec le temps, les fibres élastiques qui forment le maillage du tissu conjonctif du contour de l’œil diminuent, elles aussi. Résultat : un regard qui peut sembler constamment fatigué, tristounet. Des paupières lourdes, voire tombantes avec, parfois, un petit repli dû à l’excès de peau – avec des difficultés à se maquiller pour les femmes, bonjour le fard à paupières qui file se cacher dans le pli cutané !
La chirurgie esthétique peut rectifier ce signe de vieillissement cutané grâce à une opération appelée « blépharoplastie ». Cette intervention permet de corriger soit les paupières supérieures, soit les inférieures (en cas de poches sous les yeux), soit l’ensemble des quatre paupières. Le choix se fait en fonction du problème de départ et du résultat désiré discuté entre le praticien et le patient. Tout l’art étant de bien doser le geste chirurgical pour éviter une intervention trop agressive. L’objectif n’est pas de se retrouver avec des yeux de chat siamois, mais bien de récupérer un regard frais, dispos, reposé comme après une bonne nuit de sommeil.

La blépharoplastie :

La blépharoplastie consiste à ôter l’excédent de tissu victime du temps qui passe. Ce relâchement cutané peut être exacerbé par l’hérédité, mais aussi par le tabagisme, la consommation d’alcool et l’exposition fréquente au soleil. Le médecin peut également intervenir sur de petits excès de graisse sous-cutanée responsables d’un effet « valises sous les yeux » ou de paupières bouffies. Eh oui, vous lisez bien : il s’agit de graisse et non d’eau, comme on pourrait l’imaginer.

Intervention sur la paupière du dessus :

La partie de peau à ôter est dessinée sur la paupière par le chirurgien. Il pratique une incision (dans le pli formé entre les parties mobile et fixe de la paupière) et enlève cette petite ‘lunule’ de peau – voire une partie du muscle si besoin. Il élimine l’excès de graisse, cautérise les petits vaisseaux capillaires, puis suture. La cicatrice vient se loger dans le pli naturel de la paupière, elle ne sera donc pas visible. « Enfin, dans certains cas, il faut aussi penser à repositionner le sourcil pour obtenir un résultat optimal », précise le Dr Schauss.

Intervention sur la paupière inférieure :

S’il ne s’agit que de poches sous les yeux dues à un excès graisseux, l’opération peut être réalisée en passant par l’intérieur de la paupière (voie « endoconjonctivale »), via la muqueuse, ne laissant ainsi aucune cicatrice visible. Si la paupière inférieure présente également un excès cutané, il faut alors faire une incision discrète à l’extérieur de l’œil, à environ 1mm sous les cils inférieurs, pour retirer peau et muscle excédentaires. La cicatrice ne sera guère visible car, ici aussi, masquée par les replis naturels de la peau. Le muscle de l’orbite de l’œil (« orbiculaire ») peut être retendu pour parachever le travail et le résultat. De même, le praticien peut utiliser une partie de l’amas graisseux excédentaire pour le répartir dans la zone, notamment en le déplaçant et en le repositionnant vers le creux formé entre l’œil et le nez, pour éviter un effet « d’œil creux » qui trahirait l’intervention.

 

Posted in Médical by Dr Freddy Schauss