Catégorie : Médical

21 août 2019

abord interne ou externe

Pourquoi réaliser une rhinoplastie ?

Si vous n’êtes pas satisfait(e)s de l’apparence de votre nez, qu’il vous complexe et que vous désirez subir une intervention esthétique, vous aurez peut-être remarqué, en surfant sur le web pour vous informer préalablement sur cette opération, qu’il existe deux types d’approche pour cette chirurgie dite de « rhinoplastie », deux « abords » – c’est le mot exact – chirurgicaux possibles : le premier est dit « interne » ou « fermé » (voie endonasale), le second est dit « externe » ou « ouvert ».
Ce terme recouvre tout simplement la manière dont le médecin va intervenir sur le nez pour procéder aux petites rectifications : soit par l’intérieur avec des cicatrices cachées (« abord interne »), soit en ‘déshabillant’ le nez de sa peau (« abord externe ») afin de visualiser ses structures intérieures. C’est un peu comme s’il soulevait le ‘capot’ du nez pour avoir accès à sa pointe et à son arête pour remodeler plus aisément les petits os et les différents cartilages. On parle parfois, de façon très imagée, de « chirurgie à ciel ouvert ». Pour cela, le chirurgien pratique une incision dans la bas de la portion centrale (« columelle ») séparant les narines. La peau vient ensuite redraper la nouvelle structure nasale. La cicatrice, minimale, disparaît en quelques semaines.

Quelle différence entre les deux abords ?

Les deux méthodes présentent chacune des avantages et des limitations. La chirurgie ouverte (externe) est très efficace et précise, surtout pour transformer la pointe du nez. Mais l’œdèmeme post-opératoire met plus longtemps à se résorber car le drainage lymphatique est un peu perturbé.
La chirurgie fermée est plus complexe puisque la vue sur la zone de travail est réduite, mais les cicatrices sont invisibles et le gonflement après l’intervention d’une durée réduite. Comment choisir ? En fonction de l’anatomie du nez, des modifications à réaliser (réduction d’une bosse dorsale, affinement d’une pointe de nez trop large ou trop ronde, redressement d’un nez tombant ou d’une déviation de la cloison – septoplastie) et de leur complexité, mais aussi de l’expérience et des habitudes du praticien. Les deux abords sont complémentaires et non rivaux. Chaque rhinoplastie est le fruit d’un travail sur-mesure, donc unique.

Des incisions uniquement internes

Lors de la première consultation, le chirurgien vérifie si une intervention est possible et, si oui, vous en explique tous les tenants et aboutissants : la méthode chirurgicale la plus adéquate dans votre cas, le résultat qui peut en être attendu, les risques potentiels, le traitement postopératoire…
Le Docteur Schauss, fort de sa longue expertise, pratique davantage la seconde formule, par la voie interne. Notamment pour limiter l’œdèmeme post-opératoire. Mais comment le spécialiste ORL peut-il modifier la morphologie du nez sans ouvrir ? Des incisions sont bel et bien pratiquées, mais le long de l’intérieur de chaque narine, puis entre les structures ostéo-cartilagineuses. Des fils résorbables sont utilisés pour les sutures internes.
N’hésitez jamais à poser toutes les questions qui vous taraudent.

 

Posted in Médical by Dr Freddy Schauss
21 juillet 2019

chirurgie paupieres

Opération des paupières  ?

Le processus naturel de vieillissement du corps humain altère tous ses organes, des plus profondément dissimulés aux regards jusqu’aux plus visibles, comme notre peau qui, avec l’âge, perd en fermeté et en élasticité. Cette obsolescence génétiquement programmée se manifeste au niveau de la forme du visage, de ses contours qui ont tendance à s’affaisser, mais aussi au niveau des paupières dont la peau est déjà particulièrement fine et fragile dès le départ dans la vie.
Avec le temps, les fibres élastiques qui forment le maillage du tissu conjonctif du contour de l’œil diminuent, elles aussi. Résultat : un regard qui peut sembler constamment fatigué, tristounet. Des paupières lourdes, voire tombantes avec, parfois, un petit repli dû à l’excès de peau – avec des difficultés à se maquiller pour les femmes, bonjour le fard à paupières qui file se cacher dans le pli cutané !
La chirurgie esthétique peut rectifier ce signe de vieillissement cutané grâce à une opération appelée « blépharoplastie ». Cette intervention permet de corriger soit les paupières supérieures, soit les inférieures (en cas de poches sous les yeux), soit l’ensemble des quatre paupières. Le choix se fait en fonction du problème de départ et du résultat désiré discuté entre le praticien et le patient. Tout l’art étant de bien doser le geste chirurgical pour éviter une intervention trop agressive. L’objectif n’est pas de se retrouver avec des yeux de chat siamois, mais bien de récupérer un regard frais, dispos, reposé comme après une bonne nuit de sommeil.

La blépharoplastie :

La blépharoplastie consiste à ôter l’excédent de tissu victime du temps qui passe. Ce relâchement cutané peut être exacerbé par l’hérédité, mais aussi par le tabagisme, la consommation d’alcool et l’exposition fréquente au soleil. Le médecin peut également intervenir sur de petits excès de graisse sous-cutanée responsables d’un effet « valises sous les yeux » ou de paupières bouffies. Eh oui, vous lisez bien : il s’agit de graisse et non d’eau, comme on pourrait l’imaginer.

Intervention sur la paupière du dessus :

La partie de peau à ôter est dessinée sur la paupière par le chirurgien. Il pratique une incision (dans le pli formé entre les parties mobile et fixe de la paupière) et enlève cette petite ‘lunule’ de peau – voire une partie du muscle si besoin. Il élimine l’excès de graisse, cautérise les petits vaisseaux capillaires, puis suture. La cicatrice vient se loger dans le pli naturel de la paupière, elle ne sera donc pas visible. « Enfin, dans certains cas, il faut aussi penser à repositionner le sourcil pour obtenir un résultat optimal », précise le Dr Schauss.

Intervention sur la paupière inférieure :

S’il ne s’agit que de poches sous les yeux dues à un excès graisseux, l’opération peut être réalisée en passant par l’intérieur de la paupière (voie « endoconjonctivale »), via la muqueuse, ne laissant ainsi aucune cicatrice visible. Si la paupière inférieure présente également un excès cutané, il faut alors faire une incision discrète à l’extérieur de l’œil, à environ 1mm sous les cils inférieurs, pour retirer peau et muscle excédentaires. La cicatrice ne sera guère visible car, ici aussi, masquée par les replis naturels de la peau. Le muscle de l’orbite de l’œil (« orbiculaire ») peut être retendu pour parachever le travail et le résultat. De même, le praticien peut utiliser une partie de l’amas graisseux excédentaire pour le répartir dans la zone, notamment en le déplaçant et en le repositionnant vers le creux formé entre l’œil et le nez, pour éviter un effet « d’œil creux » qui trahirait l’intervention.

 

Posted in Médical by Dr Freddy Schauss
21 juin 2019

expertise-medicaleLa faute médicale : qu’est-ce exactement ? Comment la prouver ?

En matière de santé, le risque zéro n’existe pas : il arrive que les choses ne se déroulent pas comme prévu pendant ou après une intervention médicale, même quand le médecin fait tout ce qui est en son pouvoir pour soigner le patient. Aucun prestataire de soins n’est à l’abri d’un événement indésirable. Une erreur humaine est également possible.
« Complication » médicale, « aléa » thérapeutique, « négligence », « erreur » : autant de termes qui ne sont pas synonymes…. Comment s’y retrouver quand on pense être victime d’un dommage suite à des soins de santé ? Il est souvent difficile de définir clairement s’il s’agit d’une « faute » ou d’un « aléa », mieux vaut le savoir. De même, si le médecin doit réaliser un acte médico-technique dont il sait qu’il peut avoir des effets secondaires, il doit en discuter auparavant avec le patient pour que ce dernier soit bien conscient des risques potentiels.
L’aléa thérapeutique est le tour imprévisible, défavorable, que prend une prestation de soins sans que la responsabilité du soignant ne puisse être évoquée. Ainsi du médecin qui exécute parfaitement un traitement, mais surviennent ensuite des complications qui étaient impossibles à prévoir.
L’erreur médicale est par exemple une erreur de jugement, d’appréciation (l’erreur est humaine) sans « faute » particulière des professionnels de santé, avec un dommage évitable causé de manière non intentionnelle.
La notion de faute médicale est plus dure : il y a faute lorsque le médecin n’a pas respecté les règles de l’art, c’est-à-dire qu’il n’a pas agi selon les données de la science.
En droit belge, c’est au patient victime de l’accident médical de prouver qu’il y a faute et d’apporter la preuve du préjudice corporel subi. Ce préjudice peut être établi par des examens médicaux qui vont constituer un dossier pour déterminer les dommages, qu’ils soient temporaires ou permanents. En cas de litige, un expert médical peut examiner ce rapport médical et réétudier le cas. L’expertise médicale peut être amiable ou judiciaire. Elle est nécessaire pour une éventuelle indemnisation de la victime. Si la preuve de l’erreur ne peut être apportée, le préjudice ne peut être indemnisé.

Le Fonds des accidents médicaux (FAM)

Depuis 2012, les personnes qui estiment avoir subi un dommage à la suite de soins de santé peuvent, dans certains cas, demander l’aide du Fonds des accidents médicaux (FAM). Celui-ci intervient pour donner un avis et éventuellement obtenir une indemnisation (dommages subis à partir du 2 avril 2010). La démarche est gratuite, mais il faut remplir des conditions avant de solliciter le Fonds : une invalidité permanente d’au moins 25%, une incapacité de travail d’au moins 6 mois consécutifs ou de 6 mois non consécutifs durant une période d’un an, le décès du patient, ou des dommages qui perturbent gravement ses conditions d’existence, physiques ou économiques. Le FAM contrôle la recevabilité de la demande. Il établit la gravité du dommage et regarde si l’assurance en responsabilité civile du prestataire de soins peut indemniser le dommage. Suit une phase de médiation. Si celle-ci échoue, le Fonds peut intervenir lui-même financièrement. Le législateur belge a instauré ce régime d’indemnisation des dommages résultant de soins de santé en dehors du domaine de la responsabilité : ce système vise à protéger les patients victimes d’un préjudice qui n’entre ni dans le cadre de la responsabilité médicale pour faute, ni dans celui de la responsabilité médicale en l’absence de faute. Le fondement de l’indemnisation n’est donc pas la responsabilité de quelqu’un, mais bien la solidarité collective.

Posted in Médical by Dr Freddy Schauss
21 avril 2019

chirurgie-sinusLes sinus : à quoi servent-ils ? Comment les opérer ?

Le nez constitue la porte d’entrée des voies respiratoires supérieures. Les narines forment l’accès vers les fosses nasales situées en amont, via un « vestibule », un couloir à l’intérieur de chacune des deux narines soutenu par une architecture de cartilage.
Ce vestibule est bien conçu : il est tapissé de petits poils qui assurent la protection du système respiratoire en retenant et filtrant les corps étrangers (poussières, particules de pollution, allergènes, insectes, etc.) présents dans l’air que nous respirons en continu.
Une fois cette barrière mécanique franchie, nous pénétrons dans les fosses nasales proprement dites. Cette cavité, située juste au-dessus du palais de la bouche, est séparée en deux par une cloison baptisée « septum ». Le septum est constitué de cartilage et d’os. Les fosses nasales communiquent directement avec le pharynx, nom médical de l’espace situé à l’arrière de la bouche que l’on désigne familièrement comme « la gorge ». Les fosses nasales communiquent aussi avec d’autres cavités présentes autour du ne z: les sinus.
Les sinus vont par paire ; ils portent quatre noms différents selon leur localisation. Juste au-dessus de l’arête du nez, entre les yeux, se trouvent les sinus dits « ethmoïdaux », creusés dans l’os ethmoïde. Toujours au-dessus du nez, derrière les sourcils, ce sont les sinus « frontaux » (dans l’os frontal). Ils sont séparés par une cloison osseuse fine. De part et d’autre de la pyramide du nez, sous les orbites des yeux, deux autres sinus se dissimulent dans la mâchoire supérieure : les sinus « maxillaires ». Enfin, derrière la cavité nasale se trouve un dernier sinus : le « sphénoïdal » (du nom de l’os sphénoïde). Lui aussi est divisé en deux par une mince cloison.

La chirurgie micro-endoscopique fonctionnelle des sinus

Chaque sinus paranasal peut être le siège d’une inflammation causée par un microbe qui a réussi à franchir la barrière de petits poils du vestibule : c’est la sinusite. Virus ou bactérie assiège la sphère pharyngée (rhinopharyngite, grippe) et sinusale. Le nez s’enflamme, la muqueuse gonfle et obstrue les passages déjà étroits entre les différentes cavités paranasales… Cet ‘embouteillage’ fait que parfois, le foyer infectieux s’installe à demeure dans l’un ou l’autre sinus… La sinusite devient chronique !
La chirurgie des sinus peut venir à bout du cercle vicieux de cette infection chronique. Elle consiste à ôter la muqueuse malade des sinus et (ré)élargir le passage pour drainer à nouveau parfaitement vers les cavités nasales. L’intervention se fait par voie endonasale, à l’aide d’un bon éclairage et sous grossissement optique. Elle nécessite une grande expertise. Le docteur Schauss, formé par l’un des plus grands chirurgiens allemands spécialistes des sinus, le Pr. Wolfgang Draf de l’hôpital de Fulda, en a réalisé des centaines, plus de mille en réalité, et maîtrise donc parfaitement la technique.
La chirurgie peut concerner un ou plusieurs sinus, d’où diverses dénominations selon les cas : ethmoïdectomie pour les cavités ethmoïdales ou méatotomie pour les sinus maxillaires et être combinée avec un redressement du septum (« septoplastie ») s’il est dévié et entrave la respiration. Votre spécialiste ORL peut vous conseiller la chirurgie la plus adéquate en fonction de votre cas. Il n’existe donc pas deux interventions parfaitement identiques.

Posted in Médical by Dr Freddy Schauss
21 mars 2019

Les osselets et la chirurgie des osselets

Comme leur nom l’indique, les osselets sont de petits os. Tellement petits – la taille d’un gros grain de riz, qu’ils sont les plus infimes de tout le corps humain. Ils sont trois, et c’est dans l’oreille qu’on les trouve. Plus précisément, au niveau de l’oreille dite « moyenne ».

Mais reprenons depuis le début.
Notre oreille se compose de trois parties.
La première, celle que nous connaissons le mieux car elle nous est visible, est l’oreille « externe ». Elle est formée du pavillon, en silhouette d’hippocampe, qui comporte le lobe de chair, du cartilage qui assure sa rigidité et de la peau. Ce pavillon permet de conduire les ondes sonores vers le conduit auditif, lui aussi dit « externe ». Ce mini-tunnel, long de 2,5 centimètres pour un demi-centimètre de large, assure le relais des ondes vers l’intérieur de la tête, à travers l’os temporal. L’enveloppe interne du conduit auditif contient de nombreuses glandes à l’origine de la fabrication du cérumen, cette espèce de cire jaunâtre (voire orange/brune) qui sert à protéger l’intérieur de l’oreille en retenant, telle une colle, les « ennemis » (microbes, corps étrangers, poussières) qui tenteraient d’y pénétrer. Au bout du couloir se trouve le tympan, que les ondes viennent percuter. La membrane tympanique marque l’entrée dans la partie suivante : l’oreille « moyenne ».
Celle-ci est constituée de différents espaces remplis d’air, dont l’un baptisé « caisse du tympan ». C’est là que se trouvent nos trois petits osselets qui forment une chaîne du son pour poursuivre la transmission des ondes vers l’oreille interne. Le nom de chaque osselet réfère à sa forme : le marteau, dont le manche le rattache au tympan, l’enclume, puis l’étrier. Ce dernier est le plus minuscule : +/-3mm pour un poids (plume) de 3 mg ! Les vibrations des ondes sonores, amplifiées par le tympan tel un micro, activent la chaîne d’osselets qui, par un système d’articulation, vont faire pénétrer le son encore plus loin, dans la troisième partie, l’oreille « interne ».
La platine, située à la base de l’osselet ‘étrier’, transmet les ondes vers le vestibule, mettant en mouvement le liquide présent dans l’oreille interne. Les vibrations se transforment en influx nerveux, qui sont envoyés au cerveau via le nerf auditif afin d’être interprétés et traduits en messages.

Les osselets jouent donc un rôle majeur dans la chaîne complexe de l’audition. Rôle qui peut connaître des défaillances, soit dès la naissance (trouble congénital), soit au décours de la vie (usure, trauma). Si les osselets ne font pas bien leur travail, la perte auditive peut être grande (surdité dite « de transmission »). La chirurgie des osselets permet d’intervenir pour les réparer, voire les remplacer. La chaîne de transmission est ainsi restaurée, les ondes sonores peuvent à nouveau parvenir jusqu’à l’oreille interne.

Différentes causes peuvent abîmer les osselets, comme une fracture ou une malformation. Parfois, c’est l’articulation entre les trois petits os qui n’est pas optimale et qui entrave l’audition. Ils peuvent aussi être victimes d’un « cholestéatome » : cette maladie provoque une accumulation de squames de peau dans la caisse du tympan, avec inflammation chronique, qui attaque les structures osseuses. Cette affection est souvent causée par des otites à répétition et/ou mal soignées pendant l’enfance. La perte d’audition est proportionnelle à la destruction des osselets.

Plus d’infos, voir rubrique O.R.L.

 

Posted in Médical by Dr Freddy Schauss
21 novembre 2018

Mon nouveau site est en ligne !

Dr Freddy SchaussJ’ai le plaisir de vous présenter mon nouveau site www.drschauss.be.  Vous découvrirez qui je suis, ma philosophie de la médecine et mes publications scientifiques.

Je vous présente également mes différents services et compétences ainsi que mes nombreux équipements.

Une galerie photos très riche vous permettra également de découvrir mes locaux et horaires.

Enfin, vous pourrez me contacter aisément via ce site web.

Posted in Médical by Freddy Schauss